La Grotte de Zas

Il doit son nom au mythe sauvé par l’ancien historien originaire de Naxos Aglaosthène, selon lequel, dans cette grotte le Père des divinités olympiennes Zeus grandit, après son départ de la grotte de l’Ida en Crète où il est né, afin d’échapper aux mains meurtrières de son père de Cronos (Saturne).

Pour le mythe voir la référence « monter au sommet de Zas » du présent.

Zeus resta dans cette grotte jusqu’au moment où sa mère Rhéa décida que l’heure arriva pour revendiquer le royaume des dieux
Selon Dugit (?), la revendication du trône paternel commença, lors d’un sacrifice fait au sommet de la montagne, lorsqu’un aigle volant tenait un éclair, Zeus le saisit et le jeta sur les Titans.

C’est ainsi que commença la campagne de Zeus (Jupiter) pour s’emparer du pouvoir du père de Cronos (Saturne).

La grotte est située au pied ouest de Zas, à une altitude de 628 mètres et le visiteur peut y accéder en suivant le chemin après la « Fontaine d’Aria » et à une distance de xx mètres.

C’est-à-dire qu’il suit un trajet complètement différent de celui qui mène au sommet de Zas.

Le sentier à certains endroits devient difficile pour les enfants, mais aussi les personnes âgées.

Le trajet dure environ 35 minutes.

Dans la grotte, il n’y a ni de stalactites ni de stalagmites importantes, mais cela vaut la peine de marcher pour s’y rendre.
La superficie totale de la grotte, constituée de deux salles, est de quatre (4) acres (4 100 m²), avec une profondeur de 115 mètres – en ligne droite -.
L’entrée naturelle de la grotte mesure 10 mètres de largeur et environ 2,5 mètres de hauteur et, malgré les constructions récentes, ça laisse une ouverture permanente.

La grotte a été cartographiée en 1962 par Anna Petrokhilou et Mikhalis Bardanis (le dossier se trouve dans les archives de la Société hellénique de spéléologie, alors qu’il y a un article scientifique et pertinent publié dans le numéro revue de la Société).
La chambre principale est divisée en deux sections par des pierres massives qui sont tombées du toit.
La première section est d’une longueur de 42 mètres, d’une largeur de 17 mètres et d’une hauteur de 3 à 5 mètres.
La deuxième section est d’une longueur de 64 mètres et d’une largeur de 75 mètres, tandis qu’au centre de cette chambre la hauteur atteint les 15 mètres.

Au milieu du côté droit, il y a un petit passage dans un couloir qui mène à une petite chambre. Selon la tradition, cette chambre servait d’église (« La Source Vivifiante », dit en grec « Zoodohos Piyi »). Le voyageur Licht appelle cet endroit « Bethléem ».
Petrokhilou estime que cette chambre était un réservoir naturel dont les traces sont encore claires.

L’administrateur de ce site était membre de la société spéléologique et a eu la chance d’être apprenti aux côtés d’Anna Petrokhilou et c’est ainsi qu’il connait l’existence du dossier et la publication du rapport.

La Grèce doit beaucoup au couple Petrochilos, car ce sont eux qui ont systématiquement exploré et mis en valeur toutes les grottes importantes grecques, comme celle de Diros située en Péloponnèse, de Petrálona en Chalcidique, d’Alistratis en Serrès, de Perama en Jannina, etc.

Naxos doit la cartographie d’environ 200 grottes à Michalis Bardanis et c’est lui qui a amené Anna Petroκhilou à Naxos pour cartographier la grotte de Zas.

L’expérimenté Petroκhilou est arrivé à la conclusion, qui ne peut guère être contestée, que l’élément intéressant de la Grotte de Zas est le mythe qui l’entoure et non sa valeur spéléologique.